Médecin Sexologue Psychosomaticien

Premier Médecin Sexologue au Maroc depuis 1992, Dr MOUSSAID Abderrazak est diplômé de la Faculté de Médecine Paris XIII, Bobigny et de l'Université Paul Sabatier Toulouse III.
Expert Assermenté auprès des Tribunaux.

Président Fondateur de l’association Marocaine de Sexologie
Membre Fondateur de la Société Francophone des Médecins Sexuelles.
Membre Titulaire de l’Association Interdisciplinaire et Post-Universitaire de Sexologie en Europe
Attaché des cours au DU de sexologie à la Faculté de Médecine et de Pharmacie à Casablanca

Le Sexologue

Questions sur le Sexologue

Un Sexologue sert à quoi ?

Il faut savoir d’abord qui peut être Sexologue. Étant donné que la sexologie au Maroc n’est pas reconnue par les instances ordinales (Secrétariat général du gouvernement, Ministère de la santé,Conseil National de l’ordre des Médecins…), tout le monde peut prétendre être Sexologue, Médecins et non Médecins.
Mais, il faut savoir qu’en France par exemple, la Sexologie a été reconnue en 1999, alors qu’elle a été enseignée depuis les années 80. C’est un cursus qui a été enseigné dans 5 universités (Paris, Lyon, Marseille, Toulouse et Bordeaux), actuellement elle est enseignée dans une dizaine de Facultés. C’est un cursus étalé sur 3 ans, sanctionné par un examen écrit et un mémoire en 1ère année, un examen écrit et oral en 2ème année et un écrit et un mémoire de 3ème année avec une soutenance publique. En 2000, les instances ordinales ont créée un conseil (CCPIU) présidé par un universitaire dont l’objectif est de reconnaître les Sexologues diplômés antérieurement.
Au Maroc, tant que la discipline n’est pas reconnue, tout le monde peut prétendre être Sexologue et c’est ce qui se passe actuellement.
Un Sexologue doit être un Médecin d’abord et on parlera alors de « Médecin Sexologue », les non Médecins seront appelés « Sexothérapeutes », et c’est de cette manière que les patients peuvent savoir à qui vont-ils s’adresser.
Le Médecin Sexologue doit être un Médecin complet : savoir faire un examen clinique, poser un diagnostic précis, pour éviter de tomber dans la facilité de la psychogénécité, mais aussi savoir prendre en charge les problèmes psychogènes.

Comment se déroule les séances chez un sexologue ?

La consultation se déroule de la manière suivante :

Un interrogatoire très précis, avec âge, niveau intellectuel (pour pouvoir adapter notre discours à la personne qui est en face), profession, état matrimonial et enfin son histoire personnelle et familiale, pour se concentrer sur le motif de la consultation et enfin un examen clinique si la plainte revêt un aspect médical, avec Radiologie, Pharmaco-Doppler et bilan biologique au besoin…

Pour résumer, la consultation de sexologie doit être l’opportunité pour les Médecins, d’adopter une démarche préventive efficace pour identifier les patients à risque, surtout quand il s’agit d’un homme.

Sexothérapie

Le sexologue Abderrazak Moussaïd, qui exerce à Casablanca, précise : « Les interdits tirés d’une certaine conception de la religion musulmane me posent quelques problèmes. Lorsque je préconise à mes patients de recourir à certaines méthodes thérapeutiques qui font partie de mon arsenal, beaucoup sont choqués, voire s’y refusent. J’ai droit à des remarques irrationnelles sur ce qui est licite et ce qui ne l’est pas. Et je me dois, par conséquent, face à un barbu, par exemple, d’être intellectuellement armé et de le contrer sur ses croyances religieuses.» L’homosexualité ? Abderrazak Moussaïd se retrouve, là aussi, face à des questionnements de familles affolées, qui veulent à tout prix « soigner leur fils» dont ils pensent qu’il est « atteint par une maladie ». Pourtant, d’après ce médecin, « la prévalence de l’homosexualité dans une population donnée est connue, et le Maroc ne déroge pas à la règle : elle est de près de 11 %. Il s’agit, pour moi, de convaincre ces familles que c’est là un phénomène fréquent, et non une maladie. 
Extrait de NewAfrican